Nous avons essayé Twitter à 280 caractères. Une question nous est rapidement venu en tête: pourquoi imposer une limite?
Pourquoi avoir imposé pendant des années la limite de 140 caractères et tout à coup la doubler?
Il semble que Twitter avait trouvé que 140 caractères étaient suffisants pour exprimer ses idées au reste de l’humanité.
Maintenant, ils annoncent qu’ils doublent cette limite. Est-ce parce que Donald Trump se sent à l’étroit avec 140 caractères que Twitter a décidé d’en doubler la limite? Ça serait surprenant, ça en prendrait beaucoup plus pour que The Donald se sente à l’étroit.
Mais pourquoi maintenant 280, pourquoi pas 281 pour plaire aux dames de Montréal avec le bar légendaire du même nom?
La raison évidente de l’instauration de cette nouvelle limite est que Twitter se cherche financièrement beaucoup d’amis. En bourse son action va nulle part et l’entreprise a besoin de beaucoup d’attention, surtout, assez d’attention afin qu’une grosse corporation à la Microsoft, Google, IBM ou Oracle décide de l’acquérir ou d’y injecter des zilliards en échange de parts de l’entreprise.
Espérons que ce ne sera pas Microsoft qui aura l’idée de l’acquérir, de craintes que Twitter subisse le même sort que les téléphones intelligents Windows Phone de Nokia que Microsoft avait acquis de Nokia. Il y a d’autres exemples de leurs ratés légendaires comme l’acquisition de Skype, un outil de communication très populaire avant son arrivée dans le gîron Microcoft.
Est-ce qu’une collaboration Twitter / Linkedin sous le gîron Microsoft pourrait prospérer? Difficile à dire.
L’important est que Twitter continue d’appliquer sa liberté d’expression et que sa censure continue d’être limitée à comparer à celle de Facebook dont les robots empêchent même le partage d’une photo de Hugh Hefner entouré de quelques bunnies (revêtues de façon sexy et sans aucune nudité partielle) le jour de son décès.
Ne reste plus qu’à souhaiter une longue vie à Twitter et ses 280 caractères.
