Vous avez une entreprise et vous n’êtes pas certain de vouloir investir du temps pour bâtir un site Internet. Vous vous dites, qu’il vaudrait mieux d’utiliser Facebook car beaucoup de monde s’y trouve?
Ne faites pas cette erreur.
Certes, il y a du monde sur Facebook aucun doute. Par contre, les gens y passent beaucoup moins de temps qu’il y a quatre ou cinq ans. Facebook est sur le déclin en termes de minutes passées par jour (MPJ).
Aussi, d’aller vers Facebook vous soumet automatiquement à leurs conditions. Autrement dit, vous ne serez pas libre d’y publier ce que vous y voulez.
Si vous allez à l’encontre de leurs standards de publications, Facebook pourrait suspendre votre compte pendant 24 heures ou 30 jours. C’est à la discrétion et ils sont assez à cheval sur des principes que parfois ça demeure incompréhensible.
Prenons le cas suivant: vous aimez beaucoup un article quelconque sur le site d’Amazon et décider de le partager sur la page Facebook de votre entreprise. Il se pourrait que selon les standards Facebook, que dans les heures suivantes de votre partage ou même des semaines après que Facebook décide d’interdire toute forme de publication sur votre compte pendant 24 heures. C’est ce qu’ils font pour une première offense contre leurs règles de publications. Ils vont vous indiquer quel partage ne fait pas leur affaire mais ils ne vous indiqueront pas la raison. Ils vont simplement dire que cela va à l’encontre de leurs standards de publications.
Vous pourrez alors contester… ça prendra pas 5 minutes que la décision demeurera la même. Ainsi, interdit de publication sur votre page pendant 24 heures et vous savez en quel lien mais vous ne connaissez pas la raison. Vous pourriez être fautif lors du partage d’une photo d’une belle robe sexy, d’un lien Amazon d’un couteau de cuisine, d’un lien Canadian Tire d’une hache, d’un lien de Home Depot d’une tronçonneuse, d’un lien de votre site favori de recettes d’un cocktail sex on the beach, d’un lien d’Amazon d’une pochette d’un album d’un groupe de musique ou d’une pochette d’un film récent ou encore le lien d’un site vantant une certaine positionde yoga ou le lien d’un site de vêtements annonçant le maillot que vous aimeriez porter à la plage l’été prochain. Aller savoir ce qui cloche, on ne vous le dira pas chez Facebook.
Le même principe s’applique si vous désirez faire de la publicité d’un produit ou d’un service de votre entreprise. Facebook approuve toutes les publicités à être diffusée sur son réseau et ils peuvent refuser si cela va à l’encontre de leurs standards. Dans la majorité des refus, on ne vous dira pas la raison mais de vous référez aux standards en matière de publicité sur Facebook.
Donc, utiliser Facebook brime votre liberté d’expression. Comme entrepreneur, vous ne voulez pas ça.
Nous déconseillons donc à quiconque d’utiliser Facebook comme première plateforme à votre entreprise. En fait, si vous pouvez vous en passer, l’idéal serait même de ne pas ouvrir de page Facebook pour votre entreprise. Avoir une page Facebook au nom de votre entreprise pourrait nuire au référencement de votre site. Ainsi, c’est Facebook qui aura le trafic associé au nom de votre entreprise et non votre site Internet.
Le média social qui offre actuellement la plus grande liberté d’expression est Twitter. Il faut y être plus concis quand vous vous y exprimer mais Twitter tolère presque tout comme partage. Voilà la liberté que vous avez besoin comme entrepreneur.
Assurez-vous que votre site Internet est le phare de votre entreprise et que les pages dans les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Pinterest, Instgram, Tumblr) ne sont que des petites bouées qui sauront guider l’internaute vers le site Internet de votre entreprise.